La FWB va tester l'enseignement synchrone pour les élèves ne pouvant aller à l'école

Grâce au recours à des outils numériques (visioconférence, chat,...), l'apprentissage synchrone permet à l'enseignant et des apprenants à distance d'interagir en temps réel sur le contenu d'un cours. Les apprenants peuvent ainsi poser des questions, participer à des débats comme s'ils étaient en classe.
Ce dispositif sera testé durant les trois prochaines années scolaires en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il bénéficiera d'une subvention annuelle de 200.000 euros.
Il sera accessible aux élèves régulièrement inscrits mais temporairement dans l'impossibilité -attestée par un certificat médical- de suivre pour une période prolongée les cours dans leur école pour cause de maladie, d'accident ou autre raison de santé physique ou psychique (en cas de phobie scolaire par exemple, etc.).
Le recours au dispositif devra toutefois être validé par le médecin traitant de l'élève concerné, en concertation avec ses parents (ou l'élève lui-même s'il est majeur).
La mise en oeuvre de cet enseignement synchrone se fera sans frais tant pour l'école que l'élève bénéficiaire. Le matériel nécessaire leur sera en effet fourni gratuitement. Un opérateur externe a déjà été désigné pour la mise en oeuvre du dispositif qui sera évalué chaque année.
La Fédération Wallonie-Bruxelles se dote ainsi d'un outil déjà en place depuis plusieurs années en Flandre. Baptisé "Bednet" au nord du pays, celui-ci assure un enseignement synchrone tant dans l'enseignement fondamental que secondaire. L'organisation prête gratuitement le matériel ICT à l'élève et l'école tout en assurant un soutien technique aux parties.