Huit ans de prison requis par défaut contre un grand-père pour agressions sexuelles

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Trois ans de prison ferme pour harcèlement sur deux ex-compagnes

Le parquet a sollicité lundi devant le tribunal correctionnel de Charleroi une peine de huit ans de prison par défaut contre un grand-père poursuivi pour viols et attouchements sur ses deux petits-enfants âgés de quatre et treize ans au moment des faits.

En février 2018, une jeune femme d'une vingtaine d'années dépose plainte à la police et dénonce le viol dont elle a été victime en août 2010 par son grand-père. À l'époque, la famille de la victime avait trouvé refuge au domicile du grand-père. La petite-fille, âgée de 13 ans et demi au moment des faits, a confié aux autorités avoir été violée dans le clic-clac sur lequel dormait son grand-père. En novembre 2010, la victime avait dénoncé les faits à sa maman, sans que cette dernière dépose plainte à la police. "Le jour même du dévoilement des faits, la maman a confronté son papa sur les accusations. Il n'a pas contesté les faits, mais il s'est victimisé en affirmant qu'il a été provoqué par sa petite-fille. Thèse validée par la maman", a rappelé l'avocat de la victime.
En mai 2019, une seconde plainte est déposée à la police contre le prévenu. Cette fois-ci, la maman de la première victime s'est rendue à la police après avoir appris que son fils, qui était âgé de quatre ans et demi à l'époque, a lui aussi été victime de faits similaires. "À l'heure du coucher, le grand-père tripotait son petit-fils en prétendant qu'il s'agissait de jeux 'du doigt qui pue' ou 'de la kekette'", a épinglé l'avocate de la seconde victime.
Une peine de huit ans de prison a été requise par le parquet contre le grand-père, absent et jugé par défaut. L'autorité judiciaire est convaincue "qu'il existe d'autres victimes pour d'autres faits qui n'ont pas été dénoncés". Jugement attendu pour le 12 mai prochain.


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