En ce mois d'activités dédiées à la lutte pour les droits des femmes, de nombreuses thématiques sont abordées par les Femmes de Mars.
Via une exposition qui s'intitule "La pauvreté aussi est sexiste", c'est la précarité féminine qui est pointée du doigt. Si tout le monde peut être touché, le risque est beaucoup plus grand lorsqu'on est une femme. La crise sanitaire n'a d'ailleurs fait qu'aggraver ce phénomène.
Les situations qui amènent à la précarité de nombreuses femmes mêlent inégalités et stéréotypes. Dans 80% des cas, l'après séparation ou divorce est un facteur déterminant. Beaucoup de femmes deviennent alors cheffes de familles monoparentales. Lorsqu'une pension alimentaire est attendue mais pas reçue par des mères devenues célibataires, c'est un autre facteur important. Troisième situation qui ne prévient pas la précarité: c'est l'important taux d'emploi à temps partiel. A terme, ces facteurs amènent près d'une famille monoparentale sur deux à vivre sous le seuil de pauvreté.
Pour mettre des visages sur ces personnes, une expo photos accompagnées de témoignages est visible jusqu'au 25 mars dans les locaux des Femmes de mars.
Jawad Mesrouri
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