Le Village solidaire du CAL se tenait samedi dernier à l’Eden à Charleroi. Il proposait gratuitement des vêtements, de la nourriture, des jouets ou des produits d’hygiène à ceux, de plus en plus nombreux, qui ont du mal à joindre les deux bouts.
Brocante gratuite, nourriture offerte
C’est malheureusement devenu une tradition. C’était la septième édition du Village Solidaire organisé par le CAL, le Centre d’Action Laïque de Charleroi. Et cette année encore, on se pressait pour accéder aux vêtements, à la nourriture, aux produits d’hygiène et aux jouets, entre autres, offerts gratuitement à tous ceux qui en ont besoin.
De plus en plus de personnes précarisées
Le Village Solidaire est né pendant le Covid, du constat que les étudiants devaient payer leurs kots alors qu’ils avaient perdu leurs jobs. Mais aujourd’hui, le public s’est diversifié et il est de plus en plus varié. Tout comme les besoins. Il faut dire que, vu le contexte, les défis sont de taille. Moins de subsides et toujours plus de personnes en précarité.
« Depuis septembre, il y a beaucoup plus de monde qui viennent aux distributions de l’asbl Faim du Mois ou Toît et Nous, déplore Geneviève Briclet, chargée de projets au CAL. On avait même peur de cette édition parce qu’on savait qu’il y allait y avoir beaucoup plus de monde. »
Dur de s’en sortir
Les allées étaient noires de monde. Les colis d’hygiène, la nourriture ou la brocante gratuite avaient tous le même succès. Ceux qui étaient là venaient pour aider à boucler les fins de mois. Et souvent plus.
« Je ne vais pas dire que je vis dans la précarité, nous a expliqué une dame. Mais j’ai des enfants. Et ça m’aide à les gâter. »
« Etant rayée du chômage, on essaye de trouver des solutions comme on peut, ajoute une autre dame. Ici, on a eu de l’écoute, mais aussi de l’aide alimentaire ou pour les vêtements, par exemple. »
« Je viens chercher des trucs qui nous manquent à la maison, comme des pâtes, du riz, des vêtements ou du dentifrice, témoigne aussi une troisième dame. La vie est de plus en plus chère. C’est dur dur. »
Le temps d’une journée, ce Village Solidaire a permis à des centaines de personnes de passer un peu moins mal les moments difficiles qu’ils vivent au quotidien.
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