Ces dernières semaines, la Ville de Fleurus a constaté plusieurs actes de vandalisme sur les dispositifs installés pour sécuriser les chemins agricoles, notamment rue des Charrons. Le bourgmestre Loïc D’Haeyer (PS), réaffirme la tolérance zéro !
Tolérance zéro face aux dégradations et incivilités sur les dispositifs de sécurisation des chemins agricoles : c'est ce que rappelle aujourd'hui le bourgmestre fleurusien.
Selon les constats de la Ville, les aménagements, placés pour protéger les piétons, cyclistes et riverains sur le chemin agricole de la rue des Charrons auraient été volontairement détériorés, tandis que certains conducteurs n’hésitent pas à emprunter partiellement les champs pour contourner les obstacles.
« Ces comportements sont inacceptables et portent atteinte non seulement à l’espace public, mais aussi au travail des agriculteurs et à la sécurité de tous », précisent les autorités communales.
Des mesures préventives avant toute sanction
Avant de recourir à des sanctions, la Ville de Fleurus a procédé à plusieurs phases de sensibilisation et d’information :
- Des panneaux informatifs ont été installés le long des chemins pour rappeler leur usage réservé et les règles de sécurité.
- Des dispositifs physiques, comme les demi-sphères (volontairement dégradées), ont été mis en place pour sécuriser les parcours et limiter l’accès aux véhicules non autorisés.
Ces mesures ont été pensées pour prévenir les incivilités et favoriser le respect du bien commun, tout en permettant aux exploitants agricoles de circuler normalement.
Le communiqué souligne également que Fleurus est une commune où la cohabitation entre les différents usagers de la voirie – automobilistes, cyclistes, promeneurs et agriculteurs – repose sur une condition essentielle : le respect du bien commun. Les chemins agricoles ne sont pas des raccourcis ni des zones de transit pour véhicules non autorisés. Ils sont réservés aux exploitants agricoles et aux modes de déplacement doux.
« Nous avons fait le choix d’aménager ces chemins pour protéger les usagers faibles et soutenir nos agriculteurs. Chacun doit comprendre que ces espaces ne sont pas des routes de délestage », souligne le Bourgmestre Loïc D’Haeyer.
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