La Ville de Charleroi est en train de recenser les logements dits «inoccupés», ceux que l’on soupçonne d’être en bon état sans qu’ils soient occupés. Ores et la SWDE ont d’ailleurs envoyé une liste dans laquelle les consommations sont jugées trop basses.
À Charleroi, la majorité PS-Engagés est en train d’élaborer une liste de logements présumés vides. Pour l’instant, un peu plus de 600 présomptions ont été établies. « Ores et la SWDE ont envoyé un listing dans un nombre de logements où la consommation est faible. À ça, on rajoute aussi les bâtiments qui font l’objet d’un arrêt d’inhabilité depuis plus d’un an. Avec tout cela, on recoupe les informations, les listes et les agents regardent s’il y a des informations au niveau administratif qui sont disponibles », détaille l’échevin du logement de Charleroi, Tanguy Luambua.
Sur les 1 200 dossiers qui avaient été instruits dans un premier temps, il n’en reste plus que 600 aujourd’hui. « Soit le bâtiment est en vente, soit il est en pleine rénovation, etc. Finalement, sur les 600, il y en a pour lesquels on a levé la présomption d’inoccupation ».
Pour le syndicat national des propriétaires et des copropriétaires, il est trop facile de taxer les propriétaires sans une réflexion globale avec des démarches incitatives pour les encourager à avancer. « On constate qu’il y a aussi beaucoup de logements qui sont en indivision, dans le cadre de succession, et ça ne se règle pas en quelques semaines, explique Patrick Willems, le secrétaire général du syndicat national des propriétaires.
Sans oublier qu’il y a certains propriétaires qui sont complètement dépassés par toute la lourdeur administrative. « L’agence immobilière sociale devrait directement contacter les propriétaires afin de l’aider dans les différentes démarches préalablement aux taxes sur les logements inoccupés ».
Dernière petite précision, selon le cabinet de l’échevin du logement, un peu plus de 20% des logements présumés vides se trouvent dans le centre-ville de Charleroi.
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