Après avoir bouclé son budget jeudi dernier, le Gouvernement wallon a enclenché le compte à rebours de la réforme visant à supprimer les provinces d'ici 2030. Une note d'orientation, sous l'impulsion du ministre François Desquesnes (Les Engagés).
Le Gouvernement wallon a donc engagé un processus de suppression des conseils provinciaux élus, accompagné d’un transfert ciblé de compétences vers les communes ou les régions. La volonté de supprimer les provinces n’est pas nouvelle, mais le timing s’accélère. La note d’orientation demande aux provinces de déterminer les missions qu’elles veulent conserver et celles susceptibles d’être transférées pour le 1er mai 2026.
L’objectif de la mesure est de réduire d’environ 200 les mandataires provinciaux et de supprimer définitivement les provinces à l’horizon 2030.
Les compétences continueront à être exercées dans une configuration d’intercommunale.
Pour le député provincial David Lavaux, qui est pourtant du même parti que le ministre, le timing est trop serré et il va falloir négocier.
Et puis dans tout ça, il y a les agents provinciaux, inquiets pour leur avenir à la veille des fêtes. Car si leur emploi n’est pas directement menacé, ils vont devoir faire preuve de flexibilité dans cette réorganisation.
Pour le président du Collège provincial Eric Massin et les autres élus provinciaux PS, il faut une évolution mais pas une suppression des provinces. C’est aussi ce que rappelle le député provincial socialiste Pascal Lafosse.
Les élus PS disent non à une gouvernance intermittente. L’avenir des compétences provinciales fera certainement l’objet de nombreux débats en début d’année.
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