Jusqu'à 5 ans de prison pour des individus jugés par défaut pour traite des êtres humains

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4 ans de prison contre un grand-père pour des agressions sexuelles sur ses petits-enfants

Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné lundi à des peines de trois et cinq ans de prison quatre prévenus jugés par défaut pour organisation criminelle et traite des êtres humains, notamment. La justice a ordonné leur arrestation immédiate.

En juin 2019, dans la région de Charleroi, une jeune mineure d'âge a dénoncé aux autorités belges avoir été contrainte d'épouser en Serbie le fils de deux des prévenus, avant d'être amenée de force et séquestrée en Belgique. Elle a ajouté avoir été obligée d'entretenir des rapports sexuels avec son mari, sous peine de subir la violence de ses beaux-parents et de voir sa famille restée en Serbie être menacée. Au même moment, les autorités judiciaires serbes ont informé leurs homologues belges que les individus visés dans ce dossier pourraient être impliqués dans une traite des êtres humains ayant fait quatre victimes.
Lundi, les prévenus étaient jugés par défaut pour traite des êtres humains, organisation criminelle, vols, viols ou encore non-assistance à personne en danger. Les beaux-parents de la jeune fille mineure, mariée de force, étaient suspectés d'avoir dirigé l'organisation criminelle. Le couple gardait les passeports des victimes. Les deux autres prévenus ont apporté une aide à ces dirigeants, a considéré la justice.
Le parquet fédéral avait sollicité des peines de minimum cinq ans de prison à l'encontre des dirigeants du réseau, et de deux ans à l'encontre des deux autres prévenus.


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