Durant toute la semaine, Charleroi vivra au rythme de la bonne humeur à l’occasion de la "Semaine sans râler". Les commerçants se sont mobilisés pour relever le pari de vivre une semaine de plaisir en offrant des présents à leurs clients.
En moyenne, chacun de nous râle entre 15 et 30 fois par jour. Un chiffre impressionnant, qui a poussé les commerçants de Charleroi à organiser cette opération originale de la "semaine sans râler". L’objectif ? Inciter les carolos à adopter un état d’esprit plus serein, au moins pour une semaine.
"Le but est de mettre en avant les commerçants et de montrer qu’à Charleroi, on aime propager cette bonne humeur, explique Didier Colart, trésorier de Shop in Charleroi. Tout est axé sur le 8 mai, une date symbolique, car chaque personne qui râle commence souvent sa phrase par "Oui, mais…".
Des défis décalés pour gagner des cadeaux
Chaque jour, des réductions ou cadeaux sont proposés par les commerçants partenaires… à condition de relever un petit défi.
"Quand vous entrez dans l’établissement, il faut rentrer en dansant », sourit Marie-Laure Izzi, gérante de la boutique des Plantes et vous. Il faut qu’il y ait au minimum trois personnes dans le café pour témoigner que le défi est bien relevé. À ce moment-là, un café et un cookie sont offerts par la maison."
"Aux 20 premières personnes qui entrent en chantant la chanson "Pays de Charleroi", nous offrons un sac ainsi que notre nouveau guide touristique, explique Valérie Demanet, directrice de la Maison du Tourisme. L’intérêt de cette semaine est aussi d’inciter les visiteurs à se rendre en Ville haute, et surtout à pousser la porte de l’établissement avec un sourire et non en râlant."
Pour l’Association Shop in Charleroi, c’est aussi un bon moyen de rappeler que les boutiques du centre-ville sont bien vivantes et accueillantes.
"Les commerçants ont répondu une nouvelle fois présents pour cette semaine spéciale, se réjouit Fabrizzio Padovan, président de l’ASBL Shop in Charleroi. Vendredi après-midi, nous organisons une manifestation sans râler : nous parcourrons la ville avec des pancartes positives, le tout accompagné d’animations et de musique."
Parce que l’on connaît tous un râleur professionnel qui commence sa phrase par " Oui, mais"
Eh bien, à Charleroi, le "Oui, mais…" est officiellement interdit, et ce pendant une semaine.
La programmation complète de la semaine sans râler est accessible sur le site semainesansrâler.be
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Contribution à l’aéroport : Charleroi réaffirme sa position et interpelle le Ministre-Président
La Ville de Charleroi a pris connaissance de la lettre adressée à son Bourgmestre, Thomas Dermine, par la compagnie Ryanair, ainsi que des réactions du Ministre-Président Adrien Dolimont concernant la contribution communale envisagée sur l’aéroport.
Image
Aéroport de Charleroi : 15 millions d’euros en jeu avec la future taxe
À partir de l’an prochain, la Ville de Charleroi envisage d’instaurer une taxe de 3 euros par passager au départ de l’aéroport. Une mesure qui pourrait coûter au minimum 15 millions d’euros par an à BSCA et fragiliser davantage son équilibre financier.
Image
Charleroi remporte son bras de fer au Conseil d’État et enclenche ses lumières de Noël
À Charleroi, le marché de Noël a ouvert vendredi dernier et s’étend dans la ville basse, avec chalets, patinoire et animations disséminées entre la place Verte et la place de la Digue, mais les illuminations se faisaient attendre. C'est désormais réglé.
Image
Charleroi: Wereldhave acquiert le centre commercial Ville 2
La société immobilière réglementée (SIR) Wereldhave Belgium a acquis le centre commercial Ville 2 à Charleroi, communique-t-elle mercredi, au lendemain de la conclusion de la transaction. La valeur immobilière s'élève à 120 millions d'euros.
Image
Charleroi défend sa télévision locale : le Conseil communal adopte une motion face à la réforme des médias de proximité
Le Conseil communal de Charleroi a adopté une motion forte ce lundi soir, appelant la Fédération Wallonie-Bruxelles à revoir en profondeur sa réforme du paysage des médias de proximité.