Ulis 4.0, l’entreprise qui travaille la tôle située à Thuin va s’agrandir en installant un magasin de stockage automatique ainsi qu’une cellule de pliage robotisée, une manière de soulager le travail des ouvriers et augmenter la production de la société.
En 2016, l’entreprise Stûv connue pour ses poêles à pellets a racheté la société Ulis 4.0 qui fabrique des pièces de tôlerie pour des clients belges et internationaux.
Mais le site s’agrandit, une extension de plus de 1.200 m² est en cours.
Objectif : automatiser davantage la chaîne de production. L’usine atteindra bientôt une superficie totale de 6.500 m².
"On façonne de la tôle, indique Cédric Jorand, responsable du site Ulis 4.0. Les machines complètent le travail des ouvriers, au niveau de la découpe et du façonnage et par la suite, les plieurs et soudeurs terminent le travail demandé par les clients. La nouvelle construction va intégrer un magasin automatisé, afin d’augmenter la production et soulager les travailleurs."
Soulager les ouvriers et doubler la production
Parmi les nouveautés : une cellule de pliage 100 % robotisée. Une première en Belgique.
"C’est une machine qui va permettre de communiquer de façon automatique avec le magasin, aucune intervention humaine ne sera donc nécessaire. L’objectif est de pouvoir doubler la capacité de production de la société. Il faut savoir que nous sommes confrontés à une pénurie de main-d’œuvre et le coût de la main-d’œuvre augmente également, ces deux situations qui nous emmènent faire appel à ce type de production là. Au niveau des investissements, c’est important, on est sur une enveloppe globale de près de 5 millions ‘euros d’investissement."
Un investissement de 5 millions d’euros
Les machines robotisées permettent aussi de soulager les ouvriers. Certaines pièces sont lourdes et les gestes peuvent être répétitifs.
"On a des éléments qui pèsent entre 14 et 18 kilogrammes qui sont manipulés en position et en retournement par les hommes, ils doivent quelques fois être deux afin de déplacer un matériel particulier, explique Cédric Jorand. Dans l’objectif de diminuer l’impact physique et la pénibilité du travail, on a décidé d’automatiser les pratiques qui demandent le plus d’efforts pour nos ouvriers."
Un investissement qui doit permettre à l’entreprise de répondre à une demande croissante des clients, tout en améliorant les conditions de travail.
Le chantier doit se terminer d’ici le mois de juillet, les premières machines y seront installées et la production du nouveau magasin automatisé est attendue pour septembre.
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