L'intelligence artificielle se développe à une vitesse impressionnante dans de nombreux secteurs et aussi dans celui des soins de santé. Pour aboutir plus rapidement à des applications concrètes sur les patients, un programme européen baptisé TEF rassemble de nombreux acteurs du secteur médical, dont, pour la Wallonie, le CHU de Charleroi-Chimay. L'institution hospitalière carolo va jouer un rôle central dans le développement de solutions innovantes qui pourraient révolutionner le traitement de certaines pathologies dans un futur proche. Le point à l'hôpital civil Marie Curie de Lodelinsart.
Le programme TEF est un projet pionnier qui ambitionne de mettre en place un réseau dédié à l’expérimentation de solutions innovantes en intelligence artificielle dans le secteur de la santé.
Il regroupe une cinquantaine d’institutions issues de 7 pays, dont la Belgique. Et pour notre pays, c’est le CHU de Charleroi-Chimay qui joue le rôle central de fournisseur d’infrastructures de stockage et d’accès aux données des patients, notamment ceux de l’unité de soins intensifs, qui nécessitent un suivi rapide et précis.
Pour prendre un exemple concret, le développement d’applications liées à l’intelligence artificielle en soins intensifs permettra d’affiner le diagnostic et d’améliorer les soins, mais aussi d’anticiper l’évolution de l’état du patient à court terme. "Par exemple, en soins intensifs, les données du patients sont mises à jour toutes les deux heures. Le développement d'un système de surveillance basé sur l'intelligence artificielle permettra d'obtenir une actualisation des paramètres du patient 500 fois par secondes ! Ce serait un énorme avantage, qui permettrait même d'anticiper des complications éventuelles et donc d'agir beaucoup plus rapidement et efficacement", explique le docteur Patrick Biston, médecin chef de service aux soins intensifs au CHU de Charleroi-Chimay/
Un développement inédit en Wallonie
L’intégration de technologies basées sur l’intelligence artificielle dans un service de soins intensifs, c’est inédit en Wallonie. Le projet TEF est financé pour la Belgique à hauteur de 10 millions d’euros par l’Europe et par la la Région Wallonne. Pour le vice-présent du gouvernement Wallon et ministre de la Recherche Willy Borsus (MR), cette dynamique européenne va permettre de faire un bon en avant considérable en matière de traitement et de suivi des patients.
A Charleroi, des partenaires comme le Biopark, le pôle d’excellence en biotechnologies sont partenaires de ce vaste projet de recherche et de développement de l’intelligence artificielle au service du secteur médical.
Ch. Baneton
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