Charleroi face à l’afflux d’étudiants : Quel avenir pour les kots ?

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Les étudiants de Charleroi passent leurs examens après un blocus. Certains rentrent chez eux, d’autres restent au kot, attirés par le calme et l’investissement. Quel est l’état des kots à Charleroi et comment évolueront-ils avec l’afflux d’étudiants ?

À Charleroi, le prix mensuel d’un logement étudiant se situe entre 300 et 500 euros. Un loyer compétitif par rapport aux autres villes universitaires. Mais l’implantation depuis 2023 du Campus U Charleroi risque de changer la donne. « À l’époque, on tournait de 1 100 étudiants, se souvient Michel Coulon, le directeur de l’ULB Charleroi. Aujourd’hui, on approche les 3 000. Ça veut donc dire que notre pari est réussi. L’étape suivante est de faire venir des étudiants d’ailleurs et l’une des manières pour les attirer est d’offrir des kots à Charleroi ».

 

L’objectif principal était d’attirer des étudiants de la région. Quant aux offres de logement, il y en a, il suffit de lever les yeux vers les valves pour s’en rendre compte. « L’Université Ouverte avait réalisé une étude en 2019 qui prévoyait 10 000 étudiants à Charleroi en 2030. D’après les évaluations de cette étude, il faudra un kot pour 20% de ces étudiants, prévient Tanguy Luambua, l’échevin du logement à Charleroi.

 

Selon les derniers chiffres, il y aurait 1 000 autorisations de lot qui ont été fournies. Mais avec l’augmentation significative des étudiants chaque année, il va désormais falloir passer à l’étape suivante.

 

« La Ville a octroyé des permis d’urbanisme pour créer des kots et puis on va avoir un partenaire public, la Sambrienne, qui va développer des kots pour son projet 5e élément (40 mil d’euros, ndlr). »  

 

À terme, l’objectif de l’ULB et l’UMons est de mettre à disposition des étudiants un service social pour des besoins immédiats par exemple, et se loger en fait partie.

Si les universités sont des intermédiaires, c’est d’avoir des loyers relativement modérés. On sait que se loger  pour les étudiants devient de plus en plus cher. À l’ULB comme à l’UMons, on a une volonté de proposer des prix les plus bas possibles pour des services les meilleurs qu’ils soient ».   

L’objectif des universités est donc de faciliter la rencontre entre des étudiants qui sont demandeurs et des propriétaires - privés ou publics - qui offrent des kots à disposition.


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