Depuis quelques années, la ville de Charleroi s’est lancée dans une campagne de rénovation des cours d’école. Aujourd’hui, les élèves de l’école du Trieu Albart à Gilly peuvent désormais profiter pleinement de leurs récréations.
Il suffit d’observer l’autre partie de la cour, qui est en passe d’être transformée, pour se rendre compte de l’état du sol: irrégularité et racines d’arbre qui dépassent. « On a réussi à garder les arbres et à les canaliser, car on avait un soulèvement du tarmac à cause des racines, précise Julie Patte, l’échevine carolo de l’enseignement. Mais les arbres ont leur utilité puisqu’ils créent des zones d’ombre ».
Résultat : les arbres ont été conservés, les sols aplanis, et la cour transformée en véritable espace éducatif. « Les parents se plaignaient régulièrement parce qu’on avait pas mal de trous dans la cour de récréation, avoue Xavier Michaux, le directeur de l’école du Trieu Albart de Gilly. Aujourd’hui, le cadre de vie de l’école a été amélioré et les retours sont très positifs ».
Cette rénovation est un exemple parmi tant d’autres concernant les écoles communales de Charleroi. D’autres aménagements sont prévus d’ici la fin de l’année scolaire. « La cour de l’école Cobeau a grandement besoin d’un rafraîchissement et deux écoles maternelles vont aussi pouvoir bénéficier de travaux d’aménagement », annonce Julie Patte.
Ici, on n’a pas coupé les racines, on les a juste mises en sécurité. Entre jeux d’enfants et enjeux d’avenir, la cour devient un terrain fertile pour s’épanouir. Car, à Charleroi, l’école prend racine jusque dans la cour.
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