Les magasins Leen Bakker Belgique sont à vendre. En procédure de Réorganisation Judiciaire depuis le début du mois, les curateurs cherchent un repreneur. Chez nous, ça concerne Gilly et Gosselies.
25 millions de pertes cumulées
Chez nous, donc, Gilly et Gosselies sont concernés par cette vente. La situation financière de la branche belge du groupe néerlandais est difficile. De source syndicale, on parle de 25 millions de pertes cumulées, dont cinq millions juste l’année dernière. Et comme il s’agit d’une perte structurelle, l’avenir est tellement incertain que la justice s’en est mêlée et a ordonné la vente des 44 magasins belges et cherche un éventuel repreneur.
« Le souci, explique Louis Salvi, secrétaire permanent pour le SETCa Charleroi Métropole, c’est que la concurrence s’est accrue. C’est ce qui explique ces chiffres. D’un côté, il y a le plus gros mobilier comme IKEA, par exemple, et puis, pour le plus petit mobilier et la décoration, c’est facile d’acheter sur internet. »
Pas encore question de faillite
Leen Bakker Belgique, qui a vu le jour en 1985, bénéficie depuis le 14 août d'une protection contre ses créanciers. Les deux "experts en liquidation" désignés par le tribunal ont jusqu'au 7 décembre pour trouver un repreneur pour les 30 points de vente situés en Flandre et les 14 en Wallonie.
Pas question encore de faillite. Les curateurs et avocats cherchent un repreneur pour les 44 magasins belges. Certains sont cependant en perte structurelle et auraient peu de chances de trouver un repreneur. Ce ne serait pourtant pas le cas des magasins carolos qui sont parmi ceux qui se portent le mieux dans le groupe en Belgique. Malgré tout, à Gilly, le téléphone n’arrête pas de sonner et les clients ont tous la même inquiétude: est-ce que les magasins sont en faillite? Non, pour l’instant, ils sont à reprendre.
« Peut-être que des magasins de la concurrence pourraient éventuellement décider de reprendre parce que c’est bien implanté, ajoute Louis Salvi. Mais c’est encore un grand point d’interrogation aujourd’hui. Il faut laisser le curateur faire son travail. »
Décision début décembre
« Si on devait aller jusqu’à une faillite, conclut le secrétaire permanent SETCa, juste avant les fêtes de fin d’années, les dégâts sociaux seraient énormes. »
Ca concerne quand même 309 salariés (274 équivalents temps plein), dont une dizaine chez nous.
La décision sera prise le 7 décembre. Soit un repreneur se sera déclaré, soit sera en négociations, soit l’entreprise sera en faillite. Mais en attendant, les magasins Leen Bakker travaillent toujours normalement.
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