La cour d'assises du Hainaut a prononcé jeudi une peine de 27 ans de réclusion criminelle à l'encontre d'Aïssa Mokhtari, reconnu coupable du meurtre du petit Diden. L'enfant, âgé de 18 mois, était décédé le 28 septembre 2021 à Jumet.
Le jury et la cour n'ont retenu aucune circonstance atténuante en faveur de l'accusé, qui s'en est pris violemment à un enfant vulnérable et sans défense en raison de son âge.
Ce jour-là, Aïssa Mokhtari était chargé de garder le fils cadet de sa compagne. En début d'après-midi, il a appelé cette dernière en panique car l'enfant ne bougeait plus. La mère de Diden a appelé les secours, qui ont trouvé l'enfant couché sur une table. Le corps du bambin était couvert de lésions et d'hématomes.
Aïssa Mokhtari affirmait que l'enfant s'était noyé dans son bain. Une autopsie a conclu que c'est un coup violent porté au ventre qui a causé la mort du petit garçon. L'accusé était sous influence de cocaïne et d'autres substances toxiques au moment des faits, a en outre révélé une analyse toxicologique.
Lors des débats sur la culpabilité, la défense avait plaidé les coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Le jury a cependant estimé qu'Aïssa Mokhtari avait bien l'intention de tuer l'enfant.
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Le TEC déplore le nombre d'agressions sur son réseau, toujours en hausse
Le réseau TEC a été perturbé une nouvelle fois ce jeudi dans la zone Liège-Verviers quand un "mouvement émotionnel" s'est déclenché aux dépôts de Robermont et de Jemeppe, à la suite d'agressions vécues mercredi par trois conducteurs.
Image
Humani : le MR demande la démission du président Karalabos Raptis
Depuis vendredi, Humani, est secouée par un nouveau scandale. Le président, Karalabos Raptis, est accusé de corruption après des révélations sur l’achat d’un terrain à Châtelet. Plusieurs membres du conseil d’administration demandent sa démission.
Image
Soupçons de corruptions à l'intercommunale carolo Humani
Trois perquisitions ont été menées par une juge d'instruction et le parquet de Charleroi, avec les enquêteurs de l'Office central pour la répression de la corruption, au sein de l'intercommunale de santé publique Humani, ont appris Le Soir et L'Echo.
Image
Agression d’une infirmière aux urgences de Marie Curie
Ce samedi, une infirmière du CHU Charleroi-Chimay a été agressée par la fille d’une patiente aux urgences de l’Hôpital Civil Marie Curie. Les faits se sont produits dans le local des plâtres, alors qu’elle procurait des soins à l’octogénaire blessée.
Image
"Maldoror", un Film Inspiré de l'Affaire Dutroux
Hier soir, le Cinéma Pathé de Charleroi accueillait l’avant-première de "Maldoror". Inspiré par les événements sombres qui ont marqué la Belgique dans les années 90, ce film plonge au cœur d’une enquête haletante sur fond de tensions entre la police.
Image
Erquelinnes, Lobbes, Charleroi, Thuin et Châtelet: action policière dans le milieu de la drogue
Ce lundi, lors d'une importante opération policière dans la province du Hainaut, la police a arrêté huit suspects impliqués dans le trafic de drogue. Les policiers ont également saisi des véhicules, de la cocaïne, du cannabis et environ 10 000 euros.
Image
5 ans de prison pour avoir approché des mineures sur internet à des fins sexuelles
Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné un homme à une peine de cinq ans de prison ferme pour avoir approché des mineures d'âge sur internet à des fins sexuelles. Il a en revanche été acquitté au bénéfice du doute pour le viol avec administration d'un médicament de l'une des victimes.
Image
De trois à douze ans de prison requis pour des incendies en guise de vengeance
Le ministère public a sollicité lundi devant le tribunal correctionnel de Charleroi des peines de trois, dix et 12 ans de prison contre trois prévenus poursuivis pour plusieurs incendies de véhicule et l'incendie d'une maison ainsi que pour des menaces proférées à diverses victimes.
Image
Une erreur de pont qui tombe à pic
À Courcelles, une entreprise a rénové le mauvais pont suite à une confusion. Une erreur qui aurait pu coûter cher, mais la Ville a accepté de payer… car les travaux apportent une vraie plus-value. Entre quiproquo et code civil, retour sur cette drôle de rénovation.
