C'est ce qui ressort ce mardi de l'enquête annuelle du prestataire de services en ressources humaines Randstad. Celle-ci met également en exergue que les stéréotypes de genre se manifestent déjà dans les jobs étudiants.
Si les nouvelles règles qui régissent le travail étudiant ont été relativement bien accueillies par les jobistes - notamment le relèvement du plafond annuel à 650 heures -, une large majorité d'entre eux estiment que cette modification ne va pas assez loin.
Les jeunes sont nombreux à soutenir un assouplissement des possibilités de travail étudiant. En effet, 78% souhaiteraient pouvoir gagner un revenu supplémentaire illimité.
Les étudiants sont massivement actifs sur le marché du travail. Près de 80% (78%) des répondants travaillent comme jobistes pendant les vacances d'été, un pourcentage qui reste stable par rapport à l'an dernier. Durant l'année, ils sont 75% à travailler, contre à peine 30% en 2004.
"Cette forte augmentation reflète à la fois une législation plus flexible et une demande structurelle de main-d'œuvre", indique Randstad dans un communiqué.
L'enquête démontre par ailleurs que des différences subsistent entre les hommes et les femmes, même dans ce secteur. "Les filles travaillent plus généralement dans le secteur des soins, du nettoyage et comme caissières, alors que les garçons optent plus souvent pour des fonctions d'ouvrier ou d'employé administratif", est-il précisé.
Ces informations "(montrent) à quel point les rôles de genre sont profondément ancrés, avant même que la véritable carrière ne commence", a noté la porte-parole du prestataire, Aline Bernard.
Enfin, l'horeca (28%), le commerce de détail (20%) et les entreprises de production (8%) figurent, comme à l'accoutumée, en tête de liste. Arrivent ensuite le secteur des loisirs (7%) et les administrations publiques (6%).
L'enquête a été menée auprès de 1.000 étudiants.
Sur le même sujet
Recommandations
Charleroi : le Centre d'Orientation de la Cité des Métiers emménage dans ses nouveaux locaux
Les amendes routières vont augmenter de 10% et les amendes pénales de 25 %
Accord conclu entre Carrefour et les syndicats pour l'ouverture des magasins le dimanche
La suppression d'un programme wallon de mise à l'emploi menace 3.500 emplois