Six ans de prison pour agressions sexuelles et harcèlement sur une mineure d'âge

Le ministère public de la 6e chambre du tribunal correctionnel de Charleroi avait sollicité, contre le septuagénaire, une peine de sept ans de prison ferme, avec une mise à disposition du tribunal d'application des peines (TAP) de cinq ans.
Lors d'une dispute entre une adolescente et sa mère, la jeune fille a dénoncé les faits dont elle a été victime par le prévenu, quand elle avait entre huit et quinze ans. "Cela avait lieu dans l'atelier du prévenu, parfois dans son salon ou dans sa voiture. La victime a même confié qu'elle faisait parfois semblant de dormir pour ne pas vivre ce qu'elle subissait", avait rappelé l'avocate de la partie civile.
Le prévenu, âgé d'une septantaine d'années, contestait les agressions sexuelles dénoncées. "Quand elle m'a accusé, elle n'était pas dans son état normal. Elle est addict à la drogue et depuis l'âge de 12 ans, elle en prend avec son papa. J'ai eu une amitié avec elle, c'est tout", avait-il ajouté.
Un harcèlement, sur la même victime, était également reproché à la personne âgée, ainsi que l'accès et la détention de fichiers montrant des abus sexuels sur des mineurs d'âge. Une peine de sept ans de prison ferme, avec une mise à disposition du TAP de cinq ans, avait été requise par le parquet.
La défense avait plaidé une mesure de faveur pour les faits liés aux fichiers découverts dans le téléphone du prévenu.