À Tokyo, la Wallonie découvre le futur en robotique

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Au Japon, la célèbre entreprise Kawasaki mise sur la co-création pour relever des défis sociétaux. Des entrepreneurs wallons y découvrent un écosystème tourné vers la robotique. Entre Tokyo, Andenne et Farciennes, l’innovation est en mouvement.

Le Kawaruba est un centre de co-création lancé par l’entreprise Kawasaki - oui, la même qui fabrique des motos. L’objectif de ce hub est de collaborer sur des solutions innovantes. Anne-Sophie Bruers dirige une société de consultance carolo qui accompagne les entreprises dans leur digitalisation.

« C’est dingue tout ce que les Japonais font et tout ce qu’ils projettent de faire. Donc oui, ça fourmille d’idées, on se dit qu’il y a de belles choses à ramener en Belgique », se réjouit-elle.

Au Japon, l’une des priorités consiste à lutter contre la pénurie de main-d’œuvre via la robotique sociale.
« On ne va pas commencer à construire des robots demain, chacun son business », rappelle l’entrepreneuse carolo. « Mais ça donne des perspectives d’évolution, ça fait réfléchir aussi. »

Vincent Agie, lui, est à la tête d'une société innovante basée à Andenne, spécialisée dans le développement de robots traceurs topographiques pour le secteur de la construction. Une production réalisée, d’ailleurs, à Farciennes.

« On a trois concurrents aux États-Unis, trois au Japon. À ce niveau-là, le Japon est en avance sur le monde entier. Cette réflexion - ‘faut-il un robot pour tracer un plan sur le sol ?’ - les Japonais se la sont déjà posée. En jetant un œil par terre, on voit plein d’informations. Ça, c’est le futur. Nous, on vient ici rencontrer de manière sympathique nos concurrents et présenter notre savoir-faire belge et wallon. »

Des robots bavards aux traceurs de chantier, le futur s’invente ici, à Tokyo… mais aussi en Wallonie. Une chose est sûre : l’innovation, elle, parle toutes les langues.


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