Permettre aux naturalistes volontaires des Cercles Naturaliste de Belgique de co-construire avec les scientifiques de l’Université de Liège, une méthodologie d’inventaire innovante en matière de biodiversité afin de répertorier les espèces présentes sur les friches industrielles, c’est l’objectif du projet « FrichNat », qui part du constat qu’il n’existe pas aujourd’hui un cadre de connaissance permettant de concilier la valorisation de ces sites, pour un redéploiement économique et urbain avec les enjeux environnementaux de biodiversité. Exemple sur le site d’un ancien charbonnage de Courcelles.
Evaluer le rôle des friches industrielles wallonnes dans la conservation de la biodiversité, c’est l’objectif du projet « FrichNat ». Des trésors naturels souvent oubliés, mais pas par la faculté d’Agro-Bio Tech ULiège et les bénévoles des Cercles Naturalistes de Belgique, qui ont opéré ce lundi un recensement de punaises sur le site d’un ancien charbonnage de Courcelles.
« Une friche industrielle est un terrain laissé à l’abandon suite de l’arrêt de l’activité industrielle qui s’y exerçait. Or, l’absence d’activité profite à la nature, qui reprend ses droits. Par conséquent, il est important de s’intéresser à ces milieux si particuliers et à la biodiversité qui s’y développe. C’est également l’occasion de cibler certains groupes taxonomiques plutôt méconnus du grand public et dont la connaissance est entre les mains des naturalistes », explique Grégory Mahy, Professeur d’écologie à l’ULiège.
Fauchage, battage ou encore tamisage, les volontaires formés par les Cercles Naturalistes de Belgique, devaient suivre un protocole bien précis.
« Le choix des groupes taxonomiques à inventorier sont, de préférences peu connus, tels que les mousses, les lichens, ainsi que différents groupes entomologiques… sans oublier les reptiles et les espèces exotiques envahissantes qui sont très présents dans ces milieux et dont le dernier groupe constitue la spécialité de l’axe Biodiversité et Paysage », ajoute Grégory Mahy.
Avec plus de 2300 espèces d’animaux et plus de 1000 plantes, les friches industrielles wallonnes sont de véritables berceaux naturels de biodiversité. Des zones dites « abandonnées », qui méritent rien que pour ça de le rester.
Avec plus de 2300 espèces d’animaux et plus de 1000 plantes, les friches industrielles wallonnes sont de véritables berceaux naturels de biodiversité. Des zones dites « abandonnées », qui méritent rien que pour ça de le rester.
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