Le parc National de l’Entre-Sambre et Meuse a été inauguré, représentant 22.000 hectares d’espace naturel et sauvage englobant 5 communes de la Botte du Hainaut. Différents projets que les ministres de l’Environnement et du Tourisme ont pu découvrir le temps d’une nuit et d’une journée. Ce projet permet également de sensibiliser les Wallons face au potentiel de la nature et du patrimoine qui les entourent.
Il suffit parfois de parcourir que quelques kilomètres pour se sentir en vacances. C’est le cas à l’Aquascope de Virelles, un séjour d’évasion est possible afin de se reconnecter avec la nature.
" Nous avons 3 cabanes qui sont des logements insolites, indique Vincent Scaillet, directeur de l’Aquascope de Virelles. Elles se trouvent sur l’étang et sont vitrées afin que les hôtes puissent avoir vue sur le lac et découvrir les oiseaux qui les entourent."
Durant ce séjour, une aube sauvage est accessible, un départ sur l’étang de Virelles à 5 h du matin, juste avant le lever du soleil. La ministre wallonne en charge de la nature, l’Environnement et le Bien-Être animal, Céline Tellier, a pu participer à cette activité.
"Je dois dire qu’on avait tous des étoiles plein les yeux en découvrant le lever du soleil et la beauté du lac. On découvre également la biodiversité naturelle qui est importante ici, en Entre-Sambre et Meuse, car on a de nombreux paysages. On voit aussi que les aménagements qui ont été installés et soutenus par la Région ont permis de faire revenir toute une série d’oiseaux et donc ramener de la vie autour du lac."
La journée s’est poursuivie par une balade à vélo sur le Ravel de Momignies, au départ de l’ancienne gare. Rejoint par la Minsitre Wallonne Valérie De Bue en charge du tourisme et du patrimoine, le déplacement dans la botte était également l’occasion de découvrir les 22.000 hectares de territoire du parc National qui se trouvent sur les communes de Chimay, Couvin, Momignies, Froidchapelle et Viroinval.
"Nous avons eu l’occasion de découvrir une partie du parc National de l’Entre-Sambre et Meuse à travers une magnifique balade à vélo le long du Ravel, indique Valérie De Bue, ministre wallonne du Tourisme et du Patrimoine. C’est un projet important, car les citoyens ont la possibilité de proposer de nombreux projets et puis ce sont de nouvelles offres touristiques et donc économiques également. "
"Notre programme d’actions est très important durant les trois prochaines années, raconte Philippe Chevremont, représentant de la Fondation Chimay-Wartoise au parc National. Le budget qui nous a été attribué doit être investi dans des projets nature, l’idée est donc de restaurer l’environnement qui a été laissé à l’abandon à quelques endroits."
Selon les deux ministres, les Wallons ignorent encore trop le potentiel de la nature et du patrimoine qui les entourent. Le parc National sera donc un moyen pour partir à l’aventure et découvrir ou redécouvrir les espaces naturels et sauvages. Actuellement, le parc National couvre 22.000 hectares et 3% d’aires protégés, mais d’ici une vingtaine d’années, l’objet serait d’atteindre les 10%.
Clara Declercq
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