Vendredi dernier, des citoyens de Thuin ont tenté de s'opposer à l'abattage de trois marronniers classés. Ils n'ont malheureusement rien pu faire. Le promoteur immobilier, propriétaire du site, réagit.
Suite à l'émoi provoqué par l'abattage de trois marronniers centenaires sur le site de l'ancienne gare de l'ouest à Thuin, le promoteur immobilier, propriétaire du terrain a envoyé un courrier à la Bourgmestre et à son échevin de l'Urbanisme. Le plus regrettable dans cette affaire est sans doute que ce promoteur était ouvert à la discussion.
"Je vous écris en ma qualité d'administrateur de la société propriétaire des terrains situé sur le site de l'ancienne gare de l'ouest.
Cette société est également propriétaire du projet d'urbanisation sur ce même site. Il me semble important de réagir aux événements malheureux de vendredi dernier. J'ai appris, depuis l'étranger et le jour de l'abattage des marronniers, que des personnes s'opposaient physiquement au travail d'abattage des élagueurs. Qu'un collectif s'est constitué et discute depuis plusieurs mois sur certains réseaux sociaux. Que ceux-ci collectent des fonds en vue d'introduire un recours auprès du Conseil d'Etat contre notre permis.
Le 1er août, il est déjà trop tard.
Il est important que vous compreniez qu'avant cette date charnière du vendredi 1er août 2025:
JAMAIS , nous n'avions été contacté (peu importe la forme ou la manière) par des représentants de ce collectif ou d'autres citoyens d'ailleurs.
JAMAIS nous n'avions été questionné sur le projet et/ou nos intentions.
JAMAIS le collectif n'a pris l'initiative d'entamer un début de dialogue.
JAMAIS nous n'avions été mis en demeure sous quelques forme que ce soit afin de stopper le projet.
Une concertation préalable aurait permis de suspendre l'abattage de ces arbres (planifié depuis avril 2025) et d'entamer une discussion. Des solutions concrètes étaient envisageables. Ce collectif (et sa poignée de partisans), aveuglé par une dynamique purement conflictuelle, a fait preuve d'un manque total de discernement. Le permis impose une compensation minimale pour chaque arbre abattu. Nous laisserons le soin au citoyen, à travers l'administration communale et la DNF, de choisir les essences à replanter. Bien que cela ne soit pas imposé à ce stade, nous ferons le nécessaire dès que la situation administrative du permis le permettra."
Pour mieux comprendre, voir ou revoir notre reportage sur place :
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